Coups de cœur

L’art japonais du Kintsugi est celui de réparer les objets cassés en recollant la brisure artistiquement, de manière à les rendre plus beaux encore. Angèle et d’autres passagers embarquent à bord du trois-mâts du père Jaouen, chacun avec leurs blessures et leurs fêlures, espérant qu’à travers cette aventure commune, cette odyssée volontaire, ils puissent, sait-on jamais, « recouvrir d’or leurs blessures » à la manière du Kintsungi.

Isabel Gutierrez sera en rencontre à la librairie le jeudi 14 mars à 19H.

Un récit plein de féérie, à la poursuite du fantôme Guldentop, qui a hanté l'enfance flamande de cette écrivaine et poète  de langue française.

Ce roman nous transporte à Rome dans un quartier de la classe moyenne où vit une famille de quatre personnes, les parents et deux enfants dont la narratrice. C'est son enfance puis son adolescence que la narratrice raconte dans une tonalité burlesque qui fait qu'on ne prend rien au sérieux et qu'on rit des choses les plus graves. Il faut dire aussi que, pour survivre dans cette famille surprotectrice et étouffante qui a « tout faux », notre narratrice s'est spécialisée dans le mensonge...

Qui-vive: Saisir la vie au dessus des abîmes afin que l'espace d'un éclair nous apercevions le monde. (d'après F. Kafka, en épigraphe du roman)

Retour sur une mémoire familiale au delà des frontières et sur ces invisibles, souvent des femmes, à qui la poète dédie ces textes en prose. 

Deux filles qui viennent de l'est vont devoir affronter les préjugés et les clichés sur... les filles de l'est. 

Algérie, années 90. Alors que la violence s'immisce partout dans la société et même dans les familles, la jeune Selma tente d'y échapper en se refugiant dans l'équitation. 

Deux personnages très attachants: Bastien inspecteur du travail et Maia, journaliste scientifique. Leurs chemins vont se croiser pour une fantastique histoire. 

Récit plaisant à lire sur la rivalité entre La Callas et Carlotta Berlumi. Deux beaux portraits de femmes artistes. 

Sous la forme d'un dictionnaire, les liens entre le psychanalyste Jacques Lacan et l'art, mettant en résonance les oeuvres qu'il a lui-même indexées, mais aussi celles pouvant faire écho aux articulations conceptuelles et signifiantes de sa pensée.

Première heureuse découverte de la rentrée de janvier. La narratrice est fascinée par ces jeunes gens encapuchés, souvent des garçons, qui passent des heures à coder sur leurs écrans en s'extrayant totalement du monde réel. Quel langage nouveau, quelle vision du monde les tient ainsi enfermés dans une sorte d'obsession, tout comme en leur temps les Romantiques, les Rockers, etc...?

Même si elle n'y connaît rien, cela l'intéresse et elle va tenter de pénétrer l'univers des codeurs. 

Tous les ingrédients réunis pour un très bon roman dans les forêts sauvages de la Colombie-Britannique.